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corée du sud

  • In Limbo de Deb JJ Lee

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    • in limbo, deb jj lee, dépression, santé mentale, Corée du Sud, passion corée, littérature coréenne, album graphiqueMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec The Shuttle ?

       "J'ai tout de suite été attirée par cette couverture qui exprime déjà tant de choses à elle seule. Ajoutez à cela la Corée et la santé mentale et je ne pouvais évidemment plus résister."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Deborah Jung-Jin Lee est une adolescente perdue, qui ne se considère plus vraiment coréenne mais pas complètement américaine, qui ne supporte pas de ne pas ressembler aux autres et qui se sent seule et abandonnée la plupart du temps..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'ai l'impression qu'il va être aussi difficile de parler de cet album que ça l'a été de le lire. J'ai adoré le graphisme, la mise en page, les petites vignettes, le choix du bleu comme couleur unique. On flotte dans les limbes aux côté de Deb, on doute avec elle, on souffre avec elle. On se projette aussi parce que certains sujets sont universels, on compatit. Bref, ce n'est pas une lecture très joyeuse mais très sensible, qui aborde de nombreux sujets compliqués comme la dépression, le suicide, la maltraitance... Mais je trouve que ça en vaut la peine, parce qu'il faut arrêter de faire de la santé mentale un tabou, c'est vital. 

       Ce qui m'a énervée en revanche, c'est qu'il y a de nombreux petits mots par-ci, par-là en coréen et qu'aucune traduction n'est proposée. Ça ne gêne pas la compréhension mais c'est quoi cette nouvelle tendance ? C'est le troisième livre au moins dans lequel je la constate, avec d'autres langues. C'est quand même très agaçant !"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai surtout aimé le petit mot de l'autrice qui nous donne un peu plus d'informations sur la suite, ça m'a émue mais sans cela j'aurais vraiment trouvé la fin frustrante. J'aurais apprécié aussi plus de nuance dans la notion de pardon, mais c'est quelque chose de très coréen, alors je vais le dire ici : s'il faut pardonner aux autres, c'est essentiellement pour soi-même."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "In Limbo" ?

  • I Want to Die but I Want to Eat Tteokbokki de Baek Sehee

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    • I Want to die but I want to eat tteokbokki, Baek Sehee, littérature coréenne, santé mentale, hanguk, passion corée du sud, Corée du Sud Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec I Want to Die but I want to Est Tteokbokki ?

       "Je crois que c'est l'un des livres venu de Corée du Sud dont on parle le plus, il me paraît donc difficile de passer à côté quand on s'y intéresse un tant soit peu. Alors quand je l'ai croisé à ma librairie anglaise, il n'y avait aucune chance que je résiste."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'autrice nous parle de sa santé mentale et nous relate un certain nombre de ses séances chez son psychiatre..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "J'aimerais rappeler qu'il ne s'agit pas d'un roman et si vous ne vous intéressez pas à la santé mentale, ce n'est pas fait pour vous, aucun doute là-dessus. Mais si comme moi, c'est le cas, je pense que vous devriez trouver cela passionnant. Il me semble que l'on peut tous s'y reconnaître à un moment ou à un autre, à condition d'avoir un peu de recul sur soi-même, ce qui est d'autant plus interessant et ouvre de nombreuses perspectives de réflexions. J'ai particulièrement apprécié  la totale honnêteté de l'autrice, même lorsqu'elle se montre sous son plus mauvais jour, même lorsqu'elle est pathétique, comme elle le dit elle-même, ce qui la rend touchante, humaine, accessible. J'étais un peu frustrée lorsque j'ai vu arriver la fin parce qu'il ne s'agit finalement que d'un tout petit morceau de vie, et de thérapie, mais l'épilogue ainsi que les quelques lignes écrites par le psychiatre (et la recette du tteokbokki) apportent la touche finale attendue. Finalement, j'aurais autant aimé que le livre s'arrête là, sans les petits textes bonus qui suivent et que je n'ai pas tous trouvés très interessants."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est à peu près aussi bon pour votre santé mentale qu'une ou deux séances chez le psy et beaucoup moins cher alors pourquoi s'en priver ? Pour ma part, je suis impatiente de lire la suite (et j'ai presque envie de reprendre rendez-vous chez le psy)."

     

    PS/ Le livre est disponible en français mais l'éditeur a décidé de faire une traduction de la traduction anglaise... Vous êtes prévenus.

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "I Want to Die..." ?

  • Croquis de Corée de Benjamin Joinau et Élodie Dornand de Rouville

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    • croquis de corée, Élodie dornand de Rouville, Benjamin Joinau, guide illustré, culture coréenne, Corée du Sud, passion corée, passion hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Croquis de Corée ?

       "C'est l'un des premiers livres sur la Corée du Sud que j'avais repéré dans ma quête éperdue d'informations et ma soif de connaissances mais je n'avais jamais eu la chance de le croiser en librairie. J'ai finalement eu la joie de le recevoir de la part de l'Atelier des Cahiers."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "L'auteur et l'illustratrice, deux français qui vivent en Corée du Sud depuis de nombreuses années, nous proposent ici un guide illustré de la culture coréenne..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce que j'ai adoré : son format compact mais néanmoins très complet, ses pages glacées et ses belles illustrations, nombreuses, pour un rendu toujours plus agréable, ses sujets explorés en profondeur mais très variés malgré tout, équilibrés, et parfois différents de tout ce que j'ai pu lire jusque-là (comme les pages sur le mobilier coréen ou sur la peinture), son index qui permet de s'y retrouver facilement et présenté dans les deux langues qui plus est. En somme, une vraie réussite, qui s'adresse à ceux qui s'intéressent à toutes les facettes de la culture coréenne. En revanche, si ce sont des informations sur la Kpop ou les dramas seulement que vous recherchez, ce n'est pas ici que vous les trouverez. Ce que j'ai moins aimé ? Vraiment pas grand chose. Je préfère sa couverture anglaise, rouge, au turquoise de la française mais c'est vraiment affaire de goût personnel et quand on en est réduit à ce genre de détails, c'est qu'il n'y a vraiment rien d'autre de négatif à dire, vous ne croyez pas ?"

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Ce livre me prouve une nouvelle fois qu'on n'a jamais assez d'ouvrages sur la Corée et qu'il restera toujours des thèmes à explorer. Il va également immédiatement rejoindre le podium de mes favoris avec Vivre la Corée et Passion Corée."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "Croquis de Corée" ?